Véronique Rouyer

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"La nature est un temple où de vivants piliers laissent parfois sortir de confuses paroles.", écrivait Baudelaire dans son poème "Correspondances".

Ces aquarelles sont des sortes d'empreintes de mes regards posés sur cette nature finistérienne qui m'est si chère, tantôt sauvage, tantôt familière ou protectrice, une nature qui m'interpelle et m'interroge sans cesse, me console aussi. Je vous livre des ressentis ponctuels comme une suite de feuillets d'un carnet de voyage, des tentatives de lecture de "confuses paroles".

N'avez-vous jamais remarqué que la pomme de terre nous ressemble ? Sa peau par exemple peut être lisse ou bien au contraire pleine d'imperfections, en prise avec divers boutons ou autres taches disgracieuses. Cette pomme de terre, c'est nous, véritable métaphore de notre pauvre corps pris au piège par le temps qui creuse les rides et provoque des cicatrices, le temps qui passe.